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Tendeurs de chaine

Démarré par BRETON 22, 09 Août 2021 à 18:54:09

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fonfonsd

#45
bonsoir
voici mes photos de mon sys






alain28

Ah ben c'est pas du tout foutu comme le mien et ça fait même un peu moins chic que les 88/89  ???
le moteur des uns fait le malheur des autres!

BRETON 22

#47
Citation de: fonfonsd le 06 Octobre 2021 à 21:36:16
bonsoir
voici mes photos de mon sys






C'est identique aux miens,donc aucune visions sur les tendeurs,dans ces conditions je ne vois pas l'utilité des repères sur les bras oscillants et la  forme en V sur les tendeurs,en tout cas merci pour tes photos

xris


Si je ne dis pas de bêtises, les repères sur les bras sont là pour faire savoir uniquement que la chaîne de transmission est usée et qu'il est temps de la changer, et non pour régler l'alignement de la roue arrière.
Pour mettre la roue droite, il faut mesurer la distance entre le bras et le rebord de la jante, ou mieux utiliser un laser profitcat.

BRETON 22

#49
Citation de: xris le 07 Octobre 2021 à 18:55:27

Si je ne dis pas de bêtises, les repères sur les bras sont là pour faire savoir uniquement que la chaîne de transmission est usée et qu'il est temps de la changer, et non pour régler l'alignement de la roue arrière.
Pour mettre la roue droite, il faut mesurer la distance entre le bras et le rebord de la jante, ou mieux utiliser un laser profitcat.
Si c'est le cas à quoi servent les V sur les tendeurs de chaîne?Sinon des blocs rectangulaires feraient aussi bien l'affaire

xris

#50
C'est pour le centrage dans le bras de manière à ce que la partie centrale soit juste au niveau du passage de l'axe de roue.
On a une pièce plus légère avec économie de matière, et surtout plus simple à fabriquer.
Deux points de contact en bas et deux en haut ça suffit.
Avec un bloc rectangulaire il serait difficile de placer le goujon de réglage visible sur les photos.

Ici, cette pièce n'est pas extrudée mais moulée avec un trou du diamètre extérieur du goujon.
On amène la pièce à la température de forgeage (vers 400 degrés), et on écrase la partie où est le goujon, ce sont les carrés enfoncés bien brillants au dessus et en dessous du goujon.
Ainsi il se trouve serti proprement et rapidement.
Un bloc carré demanderait de l'usinage, beaucoup d'usinage et de mesures avec le risque d'avoir une pièce qui va finir par se coincer dans le bout du bras.
Avec un gros bloc on aurait une pièce distordue, là le volume à chauffer est petit et va se dilater régulièrement. 
Ici le seul usinage est l'épaisseur de la pièce et 'alésage de l'axe on le voit parfaitement.

Ce ne sont pas des V mais des points de contact sans idée de  point de mesure.

Autre solution pour la production de ces pièces, qui est certainement celle employée :

Plutôt que de partir d'une ébauche forgée, ce qui rendrait la fabrication du trou du goujon difficile, c'est de partir d'une pièce moulée.
Et pas d'une seule pièce,mais de tout un ensemble.
Par exemple, on réalise un moule en deux parties de 10 par 10, soit 100 empreintes.
On coule le métal dans le moule fermé, et toutes les ébauches sont reliées entre elles par les pointes des V.

Comme les petites  pièces en plastiques des maquettes heller.

Ensuite, quand on démoule, les 100 ébauches sont toutes attachées entre elles par les pointes des V, il suffit alors de les casser pour les séparer (ou de donner un coup de scie), et tu as d'une manière très économique 100 pièces.
Il ne reste plus qu'à sertir le goujon, et usiner les deux faces et le trou de l'axe de roue.

C'est beaucoup plus économique et surtout ça rend le processus de fabrication rationnel et propre, sinon ce serait infaisable.

Et comme ces 4 points de contact n'ont aucun autre rôle que celui de points de contact, avec un frottement minimum dans le bras pour le réglage on a la meilleure pièce possible.

On en revient au point de départ, les repères extérieurs ne sont là que pour donner une vague idée de la position de la roue et juger de l'usure excessive éventuelle de la chaîne, et ces entretoises intérieures sont là pour ne pas écraser la tôle du bras au serrage.
Et pour aligner la roue, on prend le bon appareil de mesure.

BRETON 22

#51
Citation de: xris le 08 Octobre 2021 à 09:25:30
C'est pour le centrage dans le bras de manière à ce que la partie centrale soit juste au niveau du passage de l'axe de roue.
On a une pièce plus légère avec économie de matière, et surtout plus simple à fabriquer.
Deux points de contact en bas et deux en haut ça suffit.
Avec un bloc rectangulaire il serait difficile de placer le goujon de réglage visible sur les photos.

Ici, cette pièce n'est pas extrudée mais moulée avec un trou du diamètre extérieur du goujon.
On amène la pièce à la température de forgeage (vers 400 degrés), et on écrase la partie où est le goujon, ce sont les carrés enfoncés bien brillants au dessus et en dessous du goujon.
Ainsi il se trouve serti proprement et rapidement.
Un bloc carré demanderait de l'usinage, beaucoup d'usinage et de mesures avec le risque d'avoir une pièce qui va finir par se coincer dans le bout du bras.
Avec un gros bloc on aurait une pièce distordue, là le volume à chauffer est petit et va se dilater régulièrement. 
Ici le seul usinage est l'épaisseur de la pièce et 'alésage de l'axe on le voit parfaitement.

Ce ne sont pas des V mais des points de contact sans idée de  point de mesure.

Autre solution pour la production de ces pièces, qui est certainement celle employée :

Plutôt que de partir d'une ébauche forgée, ce qui rendrait la fabrication du trou du goujon difficile, c'est de partir d'une pièce moulée.
Et pas d'une seule pièce,mais de tout un ensemble.
Par exemple, on réalise un moule en deux parties de 10 par 10, soit 100 empreintes.
On coule le métal dans le moule fermé, et toutes les ébauches sont reliées entre elles par les pointes des V.

Comme les petites  pièces en plastiques des maquettes heller.

Ensuite, quand on démoule, les 100 ébauches sont toutes attachées entre elles par les pointes des V, il suffit alors de les casser pour les séparer (ou de donner un coup de scie), et tu as d'une manière très économique 100 pièces.
Il ne reste plus qu'à sertir le goujon, et usiner les deux faces et le trou de l'axe de roue.

C'est beaucoup plus économique et surtout ça rend le processus de fabrication rationnel et propre, sinon ce serait infaisable.

Et comme ces 4 points de contact n'ont aucun autre rôle que celui de points de contact, avec un frottement minimum dans le bras pour le réglage on a la meilleure pièce possible.

On en revient au point de départ, les repères extérieurs ne sont là que pour donner une vague idée de la position de la roue et juger de l'usure excessive éventuelle de la chaîne, et ces entretoises intérieures sont là pour ne pas écraser la tôle du bras au serrage.
Et pour aligner la roue, on prend le bon appareil de mesure.
Si je suis d'accord pour les  moules,c'est mon ancien métier ,tourneur,fraiseur,je faisais des moules,alors pourquoi changer plusieurs fois de formes pour les FJ,une empreinte perso quand un nouvel ingénieur passait par le bureau de R et D  :D :D
On va clore le sujet des tendeurs

xris

Le tendeur précédent est dur à déplacer, il coince il a trop de frottements.
Le bras acier, moins cher à produire justifie ces changements, et en plus ça permet de vendre des pièces.
C'est la technique des japonais, on change une bricole et les pièces anciennes ne vont plus, on assure le commerce.
Avec ma 2CV, c'est pareil, les pièces changent tous les 6 mois environ, il faut un stock incroyable si on veut couvrir plusieurs années de production.
Depuis le début de la 1100 jusqu'à la fin des xjr, à part le vilebrequin, les bielles, les arbres à cames, poussoirs, ressorts de soupapes et soupapes, plus quelques bricoles de centrage, toutes les autres pièces sont différentes.

Noël Ventura

Merci pour tes explication Xris ! On en apprend tous les jours  :)

xris

De rien, et merci.
C'est un peu comme ça que je conçois un forum, avant tout un lieu d'échange, de partage d'expérience et d'aide, dans la limite des moyens de chacun bien entendu.
En espérant ne pas raconter trop de "conneries", ce qui peut arriver à tout le monde de bonne foi, ce n'est pas un drame d'ailleurs, tout le monde peut se tromper.


BRETON 22

Après des recherches, sur youtube je suis tombé sur l'éssai de la FJ 1100,à part la cylindrée le reste est identique au niveau du bras oscillant
Donc les rondelles de l'axe de roue reposent non pas sur l'extérieur du bras,mais sont en appui sur le tendeur à l'intérieur des lumières oblongues, côté écrou à créneaux une rondelle et pour l'autre côté,c'est la tête de l'axe de forme héxagonale qui à une forme de rondelle qui est en appui sur le tendeur 

xris


Attention, si je ne me trompe pas tu as un modèle 93 qui ne possède pas le meme bras et le montage est complètement différent.
Les premiers bras étaient en alu, ensuite ils sont en acier.

BRETON 22

#57
Citation de: xris le 14 Octobre 2021 à 11:36:27

Attention, si je ne me trompe pas tu as un modèle 93 qui ne possède pas le meme bras et le montage est complètement différent.
Les premiers bras étaient en alu, ensuite ils sont en acier.
Sur la revue technique le montage de l'axe de roue arrière est identique,j'ai eu un 1200 de 89,les lumières des bras sont identiques aux miennes et mon bras était en acier,les rondelles qui sont à l'éxtérieur ne sont pas  d'origine,j'ai continué à chercher sur youtube,et on voit bien la rondelle côté écrou,à l'intérieur de la lumière et en appuie sur le tendeur,ce qui me conforte dans l'idée que le montage avec rondelle en appuie sur le bras n'est pas le bon,
Point positif sur la 1100 la hauteur de selle était de 780 mm sûrement grâce aux roues de 16 pouces
Photo trouvée sur le net,on voit bien qu'il n'y a aucune rondelle en appui sur le bras oscillant côté extérieur devant la lumière oblongue,là c'est côté écrou à crénaux,idem de l'autre côté